Mathilde BROSSET
Les 16, 17, et 18 novembre prochain aura lieu le festival de Bande Dessinée de Colomiers dans l’agglomération Toulousaine.
Et Dédales éditions y sera !
A se fier à l’affiche on pourrait croire à un énième festival de fans, qui sont très bien sans équivoque. Mais à y regarder de près: ces lunettes, cette barde de trois jours ou ce faux pantalon de golf, un personnage qui s’extrait discrètement de cases très classiques…
Mais bien sûr ! C’est que ce n’est pas seulement ce qu’il semble être !
Ce festival est en fait bien connu pour son ouverture à la Bande dessinée indépendante ou carrément alternative. Un excellent RDV pour découvrir de nouveaux talents locaux mais pas seulement. Et nous y serons ! L’ambiance bon-enfant du lieu est propice à la discussion alors n’hésitez pas à venir nous rencontrer !
Un indice: plus c’est jaune, plus c’est nous!
Vous pouvez dès maintenant découvrir les travaux qui seront présents dans la prochaine revue de notre collectif.
Cette année le thème d’approche est le masque, un mot qui fait encore une fois appel à tout un imaginaire, et qui a guidé nos créations de cette année. En avant première avant la sortie officielle fin Janvier de la prochaine revue annuelle de l’association, nous vous invitons à découvrir les travaux de nos nouveaux auteurs ainsi que des plus anciens:
– Le cagot, d’Ugo BAGNAROSA
– Le Masque, de Valentin SZEJNMAN
– Le triste destin de Menco Rivolta, de Lorenzo MEÏS
– Le tout petit secret, de Mathilde BROSSET
– Death Mask, de Benoït HAMET
– Sans titre, de Romain MAILLÉ
– Sans titre, de Mai-Li BERNARD
– Sans titre, de Sophie AWAAD
– Sans titre, de NADINE
– Le petit théâtre de l’apparat, de Kévin BONIN
– Créatures, de Jean-Baptiste BAZIN
– Une scène, d’ Éloïse OGER
– L’Exilé, de Mathieu CONTIS
Bonne lecture
M
Ha, quel dur constat quand on s’aperçoit que d’autres ont eu aussi les meilleurs de nos idées !
Mais comme je ne suis pas mauvais joueur et que leur travail est vraiment bon, je ne me démonte pas et même je vous le présente ici:
Ce travail est l’oeuvre d’un jeune studio Nancéien nommé ZIM&ZOU (Zim and Zou) spécialisé en autre chose dans les sculptures de papier.
Chacun appréciera la proximité de ce travail avec mes affiches, je l’ai moi même découvert bien après la publication de mon propre travail. Je me dis alors que ces images collent à l’air du temps et de la même façon que dans l’histoire on a pu faire les mêmes découvertes dans des lieux différents et simultanément, je n’ai donc pas à rougir de cette coïncidence et à au contraire m’en réjouis.
J’ invite les lecteurs de cet article à visiter leur site, et si vous appréciez ce travail, je prie de ne pas rajouter un cierge de plus sur l’autel du culte de la nouveauté et de considérer chaque travail pour sa valeur propre.
M.
Pour ce focus, j’ai le grand plaisir de vous parler de M. Lorenzo Chiavini , évoluant sous le masque de Lorenzo Meïs depuis peu.
Auteur italien rompu au métier venu vivre le rêve charentais il y a quelques années, Lorenzo s’est rapidement illustré par la publication de deux ouvrages de qualité : Pénélope et Margerite (avec Laurent Bramardi au scénario, édité par Les enfants rouges) et Furioso (édité par Futuropolis) réalisés tout deux au sein de la prestigieuse “Maison des auteurs” d’Angoulême (résidence d’artistes spécialisée en BD et animation).
Armé d’un dessin élégant et concis, Lorenzo décrit la trajectoire de personnages en prise avec leur époque, qu’elle soit proche ou lointaine, le tout teinté d’une pointe d’ironie qui nous renvoie à notre propre destinée.
Pour Pénélope et Marguerite, il adopte un style sobre en noir et blanc, en phase avec une reconstitution historique adapté de La douleur de Marguerite Duras.
L’histoire de Furioso, elle, se situe à l’époque des premières croisades et propose un récit choral où la religion et le sacré sont révélateurs du cynisme des hommes de pouvoir. Ici la narration pleine d’ampleur se permet de prendre le temps, de constater, de surprendre et au final de convaincre.
Pour Dédales n°2, Lorenzo Meïs n’a pas démérité et nous livre une brève mais tragique histoire inspiré de la Commedia dell’ arte : le triste destin de Menco Rivolta
Aujourd’hui intéressons-nous à l’un des auteurs qui a rejoint notre collectif il y a peu, Ugo Bagnarosa.
Ce jeune homme détenteur de plusieurs diplômes d’arts (BTS communication visuelle, DNAP et DNSEP design visuel) est un pratiquant chevronné des arts visuels, que ce soit en bande dessinée, illustration, design graphique, mutlimédia ou concept art. Chez lui les différentes pratiques se mêlent et s’enrichissent réciproquement, formant un univers cohérent empreint de fantastique et d’étrange.
Parmi ses mille et un projets je retiens notamment celui d’un court-métrage fantastique intitulé “Je ne suis pas Samuel Krohm” dont il assure le design et la conception des effets spéciaux.
Vous pouvez retrouver ses travaux sur son superbe site internet, dont sont extraites ces quelques illustrations :
C’est donc avec un grand plaisir que nous avons convié Ugo à participer au numéro 2 de Dédales, pour lequel il nous a livré un récit de grande qualité “Le cagot” d’après le conte de Marcel Schwob “Le roi au masque d’or”. Vous trouverez sa bande dessinée ici dans la galerie des auteurs.