Archives de catégorie : Focus

Focus sur Mathieu Contis

Mathieu a une formation de graphiste ascendant “print”, il a donc un intérêt tout particulier pour les objets de papier. Mais c’est l’image dans toutes ses formes qui l’intéresse – graphisme, photographie, art, bandes dessinées… À ce titre il a rejoint les beaux arts d’Angoulême où il a rencontré beaucoup de ses compagnons d’aventure sur le projet Dédales.

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Il assure pour cette association les fonctions de trésorier et la gestion du site dedaleseditions.com. Il est aussi un des membres fondateurs de l’asso, et à ce titre vous avez de bonnes chances de le croiser sur les salons sous la bannière jaune et sur les pages de la revue qui lui tient tant à coeur. Dans sa pratique de la bande dessinée, il manie de façon égale le dessin traditionnel sur papier avec des crayons et de l’encre qui tâche que l’outil numérique. Ses influences sont vastes, mais on dit souvent que son dessin s’apparente au style comics (qu’il ne lit pourtant qu’assez peu). Il aime quand la palette est réduite et les couleurs tranchées. Parmi ses références du moment on trouve pelle-mêle les noms de Riff Reb’s, C. Adlard, M. Lauffray, F. Peeters ou encore M. Caniff.

Il travaille actuellement sur sa première bande dessinée (long format) avec Tiburce Oger à l’écriture, oeuvre qui est à paraître début 2015 aux éditions Rue de Sèvres. Cette année, pour la troisième revue, il vous propose une rêverie de marin colorée.

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Son travail // www.mgd-contis.fr
Où le retrouver dans Dédales // “Contre vents et marrées”, Dédales n°3

Focus sur Charlotte Pinel

Graphiste, chargée de communication, médiatrice culturelle et joueuse de Roller derby à ses heures perdues, Charlotte est une des derniers auteurs arrivée dans l’équipe de Dédales Éditions (elle est également en charge de notre page Facebook, et elle aime donc parler d’elle à la troisième personne). Après un parcours artistique où elle a principalement développé un goût pour la photographie et l’édition, elle a décidé de reprendre ses études en communication afin de concevoir les projets artistiques en amont. Charlotte travaille actuellement à la rédaction d’un mémoire universitaire sur l’utilisation des outils numériques de participation dans les Musées français – nous aurons une minute de silence à la mémoire de tous les cookies aux chocolat qui se sont sacrifiés pour lui permettre de mener ce projet à bien.

Elle participe donc à la revue Dédales n°3 où elle a imaginé une relecture graphique de « La Divine Comédie » de Dante. Elle nous propose trois univers photographiques sombres utilisant le thème de la revue comme lien conceptuel.

Où la retrouver dans Dédales // « Commedia », Dédales n°3

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Focus sur Mathilde Brosset

Après trois ans d’études à l’école des Beaux-arts de Bordeaux, Mathilde part à Montréal pour étudier les arts visuels à l’université du Québec.
Il y a cinq ans, elle obtient un bachelor professionnel en illustration à l’institut St Luc de Bruxelles. Elle y apprend à imaginer des histoires et à les illustrer.

Elle réalise depuis plusieurs projets d’albums comme “L’échassier” ou “Le cadeau”. Des contes dans lesquels de drôles de zèbres côtoient des poissons volants sur des grandes plages de couleurs. Pour Dédales, elle fait souffller la tempête sur le meunier de la célèbre comptine “Meunier, tu dors”. A côté de son travail d’illustration, Mathilde anime des ateliers artistiques dans les écoles, les musées et les librairies bruxelloises

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Mathilde Brosset

Focus sur Sophie Awaad

Sophie a toujours beaucoup écrit et vaguement dessiné, mais c’est durant son passage à l’Ecole de l’Image d’Angoulême entre 2005 et 2010 qu’elle a véritablement découvert la bande dessinée. Elle investit le champs de l’autobiographie avec des planches en noir et blanc au dessin minimaliste, où elle raconte de manière légère les petits riens du quotidien. Elle a publié son premier album, “Le mec du milieu”, fin 2010 chez Delcourt dans la collection Shampooing.

Le Mec du milieu, édition Delcourt, Collection Shampoing, 2010

Lien sur le site de Delcout

Pour le 3ème numéro de Dédales, elle a cherché à s’éloigner de son travail habituel, où l’autobiographie, le texte et les dialogues sont prépondérants, en laissant plus de place aux images et à la couleur.

Extrait de “Avant la tempête”, Dédales n°3, 2014

Son travail // http://sophieawaad.blogspot.fr/

Extrait du blog “Spirit of the Boublicitude”

Où la retrouver dans Dédales // “Sans titre”, Dédales n°2

Focus sur Valentin Szejnman

Valentin Szejnman aime les systèmes de mise en page, les techniques de numérisation et le lettrage. Abordant le dessin comme un outil de retranscription, il dessine essentiellement en noir et blanc et à la plume (manuelle ou numérique), mixant de nombreuses sources (presse, fictions, cartes postales…). Son travail est fondé sur des notions classiques de dessin et de processus de fabrication éditoriale qu’il expérimente dans les champs du design graphique et de la bande dessinée. Il conçoit alors ses séries de dessin et ses projets de narration comme la possibilité d’élaborer des images surprenantes décrivant un monde burlesque et ironique.

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Après avoir participé au blog de bande dessinée Rouflaquett(e), il co-anime aujourd’hui le fanzine de bande déssinée animalière Animal Public.

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Pour Dédales, Valentin a imaginé Le Masque, une bande dessinée brute et étrange racontant les aventures d’un homme masqué dérivant dans la nuit. Chaque chapitre se construit autour des thématiques développées par la revue.

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Focus sur Mai Li Bernard

Après une mise à niveau en Arts appliqués, Mai Li s’inscrit à l’Ecole européenne supérieure de l’image d’Angoulême où elle étudie la bande dessinée de 2005 à 2010. Elle y développe un goût particulier pour les récits muets et poursuit dès lors une pratique de la bande dessinée qui explore les mécanismes de récits strictement en images. À la maison des auteurs, elle commence en septembre 2013 “Pigmentation d’un discours amoureux”, un projet dont la particularité est de mettre en scène des personnages qui s’expriment exclusivement par l’intermédiaire de pastilles colorées mettant en lumière les commodités et désagréments de la vie conjugale.

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Son travail // sempiternellesritournelles.blogspot.fr Où la retrouver dans Dédales // “Sans titre”, Dédales n°2

C’était une histoire d’amour. Dédale n° 3

Focus sur Benoît Hamet

Aujourd’hui, poursuivons notre quête de vérité en parlant peu mais bien d’un autre auteur de Dédales, Benoît Hamet. Dessinateur virtuose au trait précis et détaillé, Benoît a fait ses armes aux beaux-arts d’Angoulême, où il s’est vite spécialisé en BD jusqu’à obtenir un master avec mention, son mémoire traitant de la représentation de la première guerre mondiale en BD. Et ce n’est pas anodin car c’est en grand passionné de l’histoire et de ses tumultes que notre jeune auteur aborde ses récits, traitant des trajectoires de personnages historiques avec force dérision et burlesque. Il en va ainsi pour rois, dictateurs, hommes politiques et autres fossoyeurs impétueux de la grande histoire. Le tout dans un traitement en noir et blanc sous la forme de magnifiques compositions savantes ne laissant rien au hasard.

Citons pour l’exemple son travail actuel sur un livre mettant en scène la mort du dictateur espagnol Franco, qui se transforme rapidement en une fable cynique et loufoque, mais toutefois dotée d’une précision historique millimétrée.

 

               

 

Pour Dédales, Benoît Hamet a persévéré dans son domaine de prédilection, la satire grinçante de l’histoire humaine, ici  plus récente, à travers 4 portraits tout en détails dérangeants.

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Focus sur Lorenzo Meïs

Pour ce focus, j’ai le grand plaisir de vous parler de  M. Lorenzo Chiavini , évoluant sous le masque de Lorenzo Meïs depuis peu.

Auteur italien rompu au métier venu vivre le rêve charentais il y a quelques années, Lorenzo s’est rapidement illustré par la publication de deux ouvrages de qualité : Pénélope et Margerite (avec Laurent Bramardi au scénario, édité par Les enfants rouges) et Furioso (édité  par Futuropolis) réalisés tout deux au sein de la prestigieuse “Maison des auteurs” d’Angoulême (résidence d’artistes spécialisée en BD et animation).
Armé d’un dessin élégant et concis, Lorenzo décrit  la trajectoire de personnages en prise avec leur époque, qu’elle soit proche ou lointaine, le tout teinté d’une pointe d’ironie qui nous renvoie à notre propre destinée.

Pour Pénélope et Marguerite, il adopte un style sobre en noir et blanc, en phase avec une reconstitution historique adapté de La douleur de Marguerite Duras.

 

L’histoire de Furioso, elle, se situe à l’époque des premières croisades et propose un récit choral où la religion et le sacré sont révélateurs du cynisme des hommes de pouvoir. Ici la narration pleine d’ampleur se permet de prendre le temps, de constater, de surprendre et au final de convaincre.

Pour Dédales n°2, Lorenzo Meïs n’a pas démérité et nous  livre une brève mais tragique histoire inspiré de la Commedia dell’ arte : le triste destin de Menco Rivolta

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Focus sur Ugo Bagnarosa

Aujourd’hui intéressons-nous à l’un des auteurs qui a rejoint notre collectif il y a peu, Ugo Bagnarosa.

Ce jeune homme détenteur de plusieurs diplômes d’arts (BTS communication visuelle, DNAP et DNSEP design visuel) est un pratiquant  chevronné des arts visuels, que ce soit en bande dessinée, illustration, design graphique, mutlimédia ou concept art. Chez lui les différentes pratiques se mêlent et s’enrichissent réciproquement, formant un univers cohérent empreint de fantastique et d’étrange.

Parmi ses mille et un projets je retiens notamment celui d’un court-métrage fantastique intitulé “Je ne suis pas Samuel Krohm” dont il assure le design et la conception des effets spéciaux.

Vous pouvez retrouver ses travaux sur son superbe site internet, dont sont extraites ces quelques illustrations :

    

    

 

C’est donc avec un grand plaisir que nous avons convié Ugo à participer au numéro 2 de Dédales, pour lequel il nous a livré un récit de grande qualité “Le cagot” d’après le conte de Marcel Schwob “Le roi au masque d’or”. Vous trouverez sa bande dessinée ici dans la galerie des auteurs.