Cette BD est adaptée d’un scénario de Tony Neveux, sur un principe de philosophie autant que de rhétorique entre le bien, le mal et le faire. J’ai choisi d’en faire un récit muet où chaque page représente une période différente de la vie d’un garçon. Le dessin très centré sur l’expression et la gestuelle, auquel s’ajoute des gammes de couleurs très ciblées et signifiantes, sont autant de points que j’ai eu l’occasion d’expérimenter et de confirmer en travaillant sur cette BD.
Archives mensuelles : septembre 2011
Interview radio
Il y a quelques temps, avec Jean-Baptiste et Robin, nous sommes allés aux studios de la radio Attitude à Angoulême pour enregistrer une interview dans laquelle pour avons eu l’occasion de présenter notre collectif et ses projets. Cette initiative est dû en premier lieu au CIJ d’Angoulême (centre d’information jeunesse) qui accompagne et promeut les projets de jeunes comme nous par son dispositif Ramdam 16.
L’interview révèle la naissance du projet et son développement :
À voir
Voici les liens des auteur‧ices de Dédales Éditions :
Le site de Mathieu, son Instagram et sa boutique
Le site d’Ugo Bagnarosa et son Instagram
La Chaîne Youtube des frères Chantal, ainsi que leur Instagram
L’Instagram d’Éloïse Oger
L’instagram de Mai-Li
L’instagram de Léa German
L’instagram de Félix Auvard
L’instagram de Max Baitinger
L’instagram de JB Bazin
L’instagram de Valentin Szejman
Le blog de Marie Maillos
En bonus les sites des amis :
Les éditions Polystyrène
Les Siffleurs éditions
Les éditions Les Machines
Oeuvres collectives
Ici seront présentés les travaux collectifs proposés par les membres de l’association, du moins ceux ne relevant pas des thèmes propre à la revue. Le principe est que chaque auteur ayant une idée, un thème , un projet lui tenant à cœur, peut solliciter l’aide du collectif, que ce soit une aide logistique, structurelle ou une aide à la création. Cela peut aussi se présenter comme un projet qui requiert le concours d’autres membres du collectif, afin de mettre sur pied une collaboration où chacun aura apporté son univers, son expérience et ses compétences.
Ainsi cette partie du site se verra actualisée en fonction des projets qui seront proposés, mais sans récurrence régulière.
Figure impossible
Le soliloque d’Anton Ratsiviët
Je ne sais plus exactement comment m’est venu cette histoire. Disons que je suis arrivé sur Dédales assez tardivement: je m’étais déjà engager auprès de Kevin à réaliser la couverture – et uniquement la couverture. Pour être tout à fait honnête, je n’étais pas très emballé par le thème du labyrinthe et je crois que préférais griffonner mes histoires dans mon coin plutôt que de travailler avec des amis. Il aura fallu que je vois les travaux de Fanny, Éloïse, Kevin, Mathieu et Robin pour que je réalise à quel point j’avais tord de tourner le dos à ce projet.
Cette courte histoire nous invite à suivre les élucubrations d’Anton Ratsiviët, un homme d’âge mûre, littéralement perdu dans le labyrinthe de ses pensées – confuses pour la plupart. Bien entendu, ici le labyrinthe est une métaphore de la fragilité l’esprit d’Anton, et les murs qui se dressent autour de lui sont uniquement bâtis par ses obsessions et ses regrets.
Il s’agissait pour moi de faire du flux de conscience, un procédé fréquent en littérature et qui consiste à représenter le fonctionnement mental d’un personnage pour mieux donner son point de vue, ainsi que la façon dont il capte le monde qui l’entoure. L’enjeu ici est dans la manière de reproduire les pensées du personnage via une séquence d’images dessinées, et par là même à faire un choix, entre peindre le comportement d’un personnage ou bien révéler son intériorité.
En ce sens, le terme « flux de conscience » me semble approprié à un médium mixte comme la bande dessinée. Bien plus que « monologue intérieur », et précisément parce qu’il ne désigne pas qu’un phénomène rhétorique. Le pouvoir expressif de la bande dessinée constitue un moyen unique d’exploration du mode opératoire de l’esprit, que ce soit à travers la construction de la page, le dessin et les couleurs, ainsi que dans l’élaboration de ponts entre différentes scènes, sans jamais oublier la psychologie du personnage et de ses interactions.
Je ne sais pas si j’ai réussi à ne serait-ce qu’effleurer la moitié de ces enjeux, mais je peux dire sans regret que j’ai essayé (et que je continuerais d’essayer).
Enfin, je remercie chaleureusement Kévin pour m’avoir proposé de participer à l’aventure Dédales, ainsi que tout les autres membres de l’association.